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Today’s Opinion:

13-5-2025

Sheikh Naim Qassem sent a clear message to the state: If you want stability, abandon your pursuit of a monopoly on weapons, as this pursuit threatens stability.

After Hezbollah realized that the state was continuing its efforts to extend authority over all Lebanese territories, Sheikh Naim issued a threat to the state and to the international community supporting it: There will be no stability in Lebanon without the weapons of the so-called resistance.

He used the anniversary of one of Hezbollah’s figures—convicted in the assassination of martyr Rafik Hariri—to deliver his threatening message to Washington and Riyadh, on the eve of the U.S. president’s visit to Saudi Arabia. The timing was clearly intended to send a message to the United States: Hezbollah is fully prepared to be part of the stability that Washington seeks—but only without giving up its weapons.

Hezbollah’s weapons have brought wars, prevented the establishment of a functioning state, suspended the constitution, isolated Lebanon from the outside world, and created a mafia-militia alliance to shield its political power and to serve as armed cover for gangs and corruption.

There is no need to reiterate that stability cannot be achieved in Lebanon—or in any other country—with two competing armed forces. The key to any real stability lies in the state’s exclusive control over weapons. Without it, Lebanon will remain a hotbed of war, terrorism, and corruption.

Just as Sheikh Naim previously tried, through maritime border negotiations, to convince Israel of Hezbollah’s role as a guarantor of its security, he is now trying to convince Washington that he is willing to fall under the American umbrella of stability—as long as he keeps his weapons.

Sheikh Naim believes that by threatening instability if the state continues asserting its authority, he can intimidate it into backing down from its sovereign duties. For example, he was visibly disturbed when authorities foiled an attempt to smuggle over 22 kilograms of gold for Hezbollah through Beirut Airport, and when dozens of airport employees affiliated with the party—who were using the airport for smuggling—were dismissed. This was just one in a series of measures the state has taken across multiple sectors.

It is clear that Sheikh Naim’s threats do not intimidate the state. They do not intimidate the Lebanese people either—people who are eager to see a real state with a monopoly on weapons. Because the weapons he defends have turned their homeland into hell. And it is also clear that his threats will not stop the state from continuing to extend its authority over all Lebanese territories and institutions.


Point du jour :
13 mai 2025

Cheikh Naim Qassem a adressé un message clair à l’État : si vous voulez la stabilité, abandonnez votre volonté de monopoliser les armes, car cette volonté menace justement la stabilité.

Après que le Hezbollah a constaté que l’État poursuivait ses efforts pour étendre son autorité sur l’ensemble du territoire libanais, Cheikh Naim a lancé une menace à l’État et à la communauté internationale qui le soutient : il n’y aura pas de stabilité au Liban sans les armes de ce que l’on appelle la résistance.

Il a profité de l’anniversaire de l’un des membres du Hezbollah — condamné pour l’assassinat du martyr Rafic Hariri — pour adresser son message menaçant à Washington et à Riyad, à la veille de la visite du président américain en Arabie saoudite. Le moment choisi visait clairement à envoyer un message aux États-Unis : le Hezbollah est tout à fait prêt à faire partie de la stabilité recherchée par Washington — mais sans renoncer à ses armes.

Les armes du Hezbollah ont provoqué des guerres, empêché l’établissement d’un État fonctionnel, suspendu la constitution, isolé le Liban du reste du monde, et créé une alliance mafia-milice qui protège son pouvoir politique et sert de couverture armée à des réseaux de contrebande et de corruption.

Il n’est plus nécessaire de répéter que la stabilité ne peut être atteinte au Liban — ni dans aucun autre pays — tant qu’il existe deux forces armées concurrentes. La clé de toute stabilité réelle réside dans le monopole des armes par l’État. Sans cela, le Liban restera un foyer de guerre, de terrorisme et de corruption.

Tout comme Cheikh Naim a tenté auparavant, lors des négociations sur les frontières maritimes, de convaincre Israël du rôle du Hezbollah comme garant de sa sécurité, il tente aujourd’hui de convaincre Washington qu’il est prêt à se placer sous le parapluie de la stabilité américaine — à condition de conserver ses armes.

Cheikh Naim pense qu’en menaçant d’instabilité si l’État poursuit l’affirmation de son autorité, il pourra l’intimider et le pousser à reculer dans l’exercice de ses fonctions souveraines. Par exemple, il a été visiblement contrarié lorsque les autorités ont déjoué une tentative de contrebande de plus de 22 kilogrammes d’or au profit du Hezbollah via l’aéroport de Beyrouth, et lorsque des dizaines d’employés de l’aéroport affiliés au parti — qui utilisaient l’aéroport pour la contrebande — ont été renvoyés. Ce n’était qu’une des nombreuses mesures prises par l’État dans plusieurs secteurs.

Il est clair que les menaces de Cheikh Naim n’intimident pas l’État. Elles n’intimident pas non plus le peuple libanais — un peuple avide de voir l’émergence d’un véritable État disposant du monopole des armes. Car les armes que Cheikh Naim défend ont transformé leur patrie en enfer. Et il est tout aussi clair que ses menaces ne détourneront pas l’État de sa mission : étendre son autorité sur tous les territoires et institutions du Liban.

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