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Exclusive – “Hezbollah” Dares Not and Cannot… Waiting for Tehran’s Orders
By Amin Al-Kossayfi

For the third time since November 27, the date the ceasefire agreement signed by “Hezbollah” came into effect, Beirut’s southern suburbs have been targeted by Israel. Most observers outside Hezbollah’s orbit or affiliations believe that, despite the noise and the exaggerated rhetoric of the party’s leaders and MPs, and their repeated accusations of negligence against the state, no one can guarantee that these strikes will cease or that more attacks won’t follow. There are objective and obvious reasons for this that are hardly debatable.

As long as Hezbollah continues its feeble and transparent attempts to circumvent Resolution 1701 and the ceasefire agreement, as long as it keeps maneuvering around what it signed, and as long as it refuses to fully and definitively hand over decision-making power to the state, refusing to support, empower, or enable it to resolve the conflict and expel Israel from the remaining occupied positions, then Hezbollah is, in effect, providing Israel with one pretext after another to continue its strikes and violations, while exploiting the ceasefire agreement to its advantage. The first step to resolving this issue starts with surrendering the weapons. Anything short of that is deception, manipulation, and stalling for time in anticipation of a shift in circumstances or, unfortunately, until the Iranian order is issued to Hezbollah, all at the expense of Lebanon’s security and that of all Lebanese, including Hezbollah’s own base.

Political sources closely monitoring international communications regarding Lebanon explain that “the key point, from the international perspective, and indeed from the overwhelming majority of Lebanese, as past events have shown, is that Lebanon will remain an open battlefield as long as Hezbollah does not surrender its weapons. Lebanon will remain vulnerable to Israeli attacks so long as Hezbollah continues to stockpile arms, refuses to disarm, and maintains its armed project at the state’s expense. We are thus stuck in the same cycle of confrontation.”

The sources, speaking to the Lebanese Forces website, add: “Previously, Hezbollah had a direct line to Tehran through Syria and Iraq, and a significant arsenal. Regarding this arsenal, the recent war exposed its ineffectiveness and inadequacy in facing the Israeli war machine and its advanced technology.”

Moreover, “the Syrian front has been closed. The land and air supply lines for weapons, ammunition, and money from Syria have shut down with the collapse of Assad’s regime and Bashar’s flight. Also, Hezbollah’s signing of the ceasefire agreement effectively ended the war, had it not signed, the war would have continued. It was Hezbollah’s signature that halted the fighting. Since that moment, Hezbollah has neither dared to respond to Israel nor is it true that it has assumed a defensive posture behind the state. That is simply false. Hezbollah disregards the state entirely, and its escalating attacks on the state and army, accusing them of negligence up to the highest levels, are the clearest proof.”

Therefore, the sources add: “The truth is, Hezbollah neither dares nor is able to respond. If it could, it wouldn’t have stopped the war. By signing the ceasefire, it relinquished its ability to resume the fight. Israel now exploits this agreement, which gives it the right to target Hezbollah as long as it hasn’t dismantled its military infrastructure. At the same time, Hezbollah cannot blame the Lebanese state while it still possesses arms and obstructs the state’s ability to act. Accountability starts with disarmament.”

They conclude: “We remain trapped in this vicious cycle. Hezbollah’s insistence on holding onto its weapons continues to burden its own community with the consequences. The party essentially signed what amounts to a surrender agreement on November 27, and since then it has not responded to Israeli attacks, because it cannot and does not want to. All its operational arenas have been closed off. So why hold on to weapons that only serve as a pretext for Israeli strikes when it can’t retaliate? Why should Hezbollah cadres die for this?”

According to the sources, “The reason is that Hezbollah has yet to receive the green light from Iran to give up its weapons. For Iran, this is still one of its leverage points, and it won’t let it go until its negotiations with the United States are concluded. Therefore, Hezbollah continues to use Lebanon, the Lebanese, southerners, and Shiites as pawns in Iran’s hands, despite everything Iran has done to the Shiites. Even when Secretary-General Nasrallah was killed, the Iranian reaction was surprisingly subdued and indifferent, as if nothing had happened!”


Exclusif – Le “parti” n’ose pas et ne peut pas… Il attend les ordres de Téhéran
Par Amine Al Kossayfi

Pour la troisième fois depuis le 27 novembre, date de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu signé par le “parti”, la banlieue sud de Beyrouth est visée par Israël. La majorité des observateurs, qui ne gravitent pas dans l’orbite du parti ou ne lui sont pas affiliés, estiment que, malgré tout le tapage médiatique à chaque attaque, les discours emphatiques de ses dirigeants et députés, et leurs tentatives répétées d’accuser l’État de manquements, personne ne peut garantir que les frappes israéliennes cesseront, ni qu’il n’y en aura pas une quatrième, une cinquième, voire plus. Il y a des raisons objectives et évidentes à cela, qui ne souffrent guère de débat.

Tant que le parti poursuivra ses manœuvres faibles et transparentes pour contourner la résolution 1701 et l’accord de cessez-le-feu, tant qu’il continuera à se soustraire à ses engagements, tant qu’il refusera de remettre de manière définitive et claire la décision à l’État, et tant qu’il ne le soutiendra pas, ne lui donnera pas les moyens d’agir pour résoudre le conflit et chasser Israël des positions qu’elle occupe encore, il fournira, en réalité, à Israël prétexte après prétexte pour poursuivre ses frappes, ses violations et sa domination grâce à l’accord de cessez-le-feu. La première étape pour résoudre cette question commence par la remise des armes. Tout le reste n’est que ruse, manœuvre et gain de temps en attendant un changement de circonstances ou un ordre venu d’Iran, hélas — tout cela au détriment de la sécurité du Liban et de tous les Libanais, y compris la propre base du parti.

Des sources politiques, au fait des contacts internationaux sur la situation au Liban, précisent que « le point essentiel, du point de vue international, et même du point de vue de l’écrasante majorité des Libanais, comme les événements de ces dernières années l’ont démontré, est que le Liban restera un champ de bataille ouvert tant que le parti ne remettra pas ses armes. Le pays demeurera exposé aux frappes israéliennes tant que le parti continuera d’accumuler des armes, refusera de s’en défaire et de mettre fin à son projet militaire au détriment de l’État. En somme, nous tournons toujours dans le même cercle de confrontation. »

Ces sources, s’exprimant sur le site des Forces libanaises, ajoutent : « Dans la période précédente, le parti bénéficiait d’une ligne directe avec Téhéran via la Syrie et l’Irak, et disposait d’un arsenal militaire. Mais cette guerre récente a prouvé l’inutilité, la faiblesse et l’inefficacité de cet arsenal face à la machine de guerre israélienne et à son avance technologique. »

De plus, « la scène syrienne est désormais fermée. Le passage syrien ainsi que la ligne terrestre et aérienne d’approvisionnement en armes, en munitions et en argent vers le Liban ont été coupés avec la chute du régime d’Assad et la fuite de Bachar. Par ailleurs, le parti a signé un accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre. S’il ne l’avait pas signé, la guerre aurait continué. C’est bien cette signature qui a arrêté les combats. Depuis ce jour, le parti n’a pas osé répondre aux frappes israéliennes. Il est faux de dire qu’il s’est placé en position défensive derrière l’État. Le parti ne reconnaît même pas l’État, et ses attaques croissantes contre celui-ci, contre l’armée et les accusations de négligence qu’il leur adresse, jusqu’aux plus hautes instances, en sont la meilleure preuve. »

Ainsi, poursuivent les sources : « La réalité, c’est que le parti n’ose pas et ne peut pas. S’il avait pu, il n’aurait pas arrêté la guerre. En signant l’accord, il a renoncé à cette possibilité. Israël profite désormais de ce cessez-le-feu qui lui donne le droit de viser le parti tant que celui-ci n’a pas démantelé sa structure militaire. Et le parti, de son côté, ne peut rendre l’État responsable de la situation tant qu’il conserve ses armes et empêche l’État d’agir. La responsabilité commence par la remise des armes. »

Les sources concluent : « Nous tournons toujours dans ce cercle vicieux. Le parti fait porter à sa propre base les conséquences de ses choix et de son entêtement à conserver ses armes. En vérité, le parti a signé un accord assimilable à une reddition, et depuis le 27 novembre, il ne répond plus aux frappes israéliennes, non pas par choix, mais parce qu’il ne le veut pas et ne le peut pas. Tous ses canaux d’action sont désormais fermés. Pourquoi, dans ce cas, garder des armes qui ne servent qu’à fournir un prétexte à Israël pour frapper, alors qu’il est incapable de répliquer ? Pourquoi les cadres du parti doivent-ils mourir pour cela ? »

Selon ces sources, « la raison est que le parti n’a pas encore reçu le signal de l’Iran pour abandonner les armes. Car pour l’Iran, cela reste une carte maîtresse, et elle ne veut pas s’en défaire tant que les négociations avec les États-Unis ne sont pas terminées. Le parti continue donc d’utiliser le Liban, les Libanais, les habitants du Sud et les chiites comme des cartes entre les mains de l’Iran, malgré tout ce que cette dernière a infligé aux chiites. Même lorsque le secrétaire général Nasrallah a été tué, la réaction iranienne a été étonnamment tiède et normale, comme si de rien n’était ! »

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