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Exclusive – The Experience of Samir Geagea (by Dr. Georges Chibli)

In the history of nations, there are pivotal moments whose heroes are men who rose above the norm in times when submission was the rule. This applies to one of our own, a man who embodied confrontation, vision, and national purpose. Speaking of him is neither flattery nor exaggeration, for he became a unique point of reference. With his presence, Lebanon did not miss its era of dignity and pride.

The driving concern behind Samir Geagea’s movement was the building of a state. He stood firm in the face of threats from the powerful, against the Syrian occupation army and its collaborators, against the Palestinian incursion in earlier years. He was immune to the temptations that lured many into the race for power, rising instead with resolve to fulfill a dream born from patriotic upbringing and belief in the permanence of the nation and the sanctity of its identity. This dream followed him throughout his political life and became an obsession for the foreign mandate and its local agents. They threw him into the depths of prison to break him and abort his project of a strong, sovereign state, free from traitors climbing into power with favors from usurping outsiders, obligated to pay that debt by surrendering the country to hybrid imported heresies. But prison only radiated freedom.

Samir Geagea the struggler held himself accountable before history and his own conscience, for realizing the project of the state in a country torn by competing influences from all directions. He saw Lebanon fractured, held hostage by a precarious balance, its identity squandered by many of its leaders to the point of near dissolution into the space of others. He dared to rise, to rebel, to resist, undaunted by the imbalance of power, convinced that the eye could resist the awl, and would not fail. Before his iron rebellion, the overlord fell, and the conspiracy targeting Lebanon collapsed. It had aimed to replace its entity with another, to annex it as an extra province to its bitter neighbor, or to offer it as a gift to serve the interests of foreign negotiators at international tables.

Geagea’s struggle succeeded in presenting to both domestic and foreign powers a plan for building a strong, modern, organized, sovereign state, one that makes its own decisions and integrates with its surroundings. He also succeeded in involving ministers who implemented a reform program correcting administrative dysfunction, based on justice and the rule of law. Geagea always openly expressed his aspirations, which unsettled both near and far, but he earned the respect of honorable people who saw in him the hope of a long-awaited state. Many rallied around him, including factions yearning for peace and prosperity. Even some of his traditional opponents praised his integrity and the dedication of his representatives in power.

Samir Geagea distinguished himself through honesty, patriotism, defense of truth, bold speech, and a proud, steadfast struggle. Many followed him by conviction, not by dependency. He spoke frankly, voiced what others dared not say, and restored people’s trust in what they had lost, in the nation and the state. Geagea had no duality; his transparency and courage in handling issues, big and small, stirred people’s national conscience and their sense of belonging to a free homeland and sovereign state.

His project has long unsettled those who, even now, are preparing a counter-project for Lebanon, a volatile arena for endless regional clashes, enabling well-known corrupt local actors to secure their interests in the absence of the law, sitting atop suspicious wealth.

Throughout his struggle, Geagea consistently called for the restoration of the state’s violated dignity, for Lebanon to be freed from bloodletting, despair, and recurring landmines. He pushed forward a vision where the rule of law would prevail across the entire country, meaning, above all, that only the state would hold weapons and the exclusive right to decide on war, peace, and foreign relations. This is a confrontation between a rightful cause, above all others, and a hybrid barbarian conspiracy aimed at obliterating the Lebanese entity.

The most prominent and noble cause Samir Geagea has fought, and continues to fight, for is to build the homeland in hearts and minds, and to fortify the state against collapse. In doing so, he overcame those crippling governance, defeated the architects of chaos and corruption, and raised the banner of loyalty to Lebanon alone. For that, we owe it to the tall, proud figure of Samir Geagea to say: What a rightful cause you declare, in a time when truth is measured against Lebanon’s very destiny.


Exclusif – L’expérience de Samir Geagea (par Dr Georges Chibli)

L’histoire des peuples connaît des étapes décisives dont les héros sont des hommes qui se sont élevés dans des temps où la soumission était la norme. Cela s’applique à l’un des nôtres, un homme qui a incarné la confrontation, la vision et l’objectif national. Parler de lui n’est ni flatterie ni usurpation, car cet homme est devenu une référence unique. Grâce à sa présence, le Liban n’a pas manqué son époque de dignité et de fierté.

L’objectif majeur qui a guidé le parcours de Samir Geagea a été la construction d’un État. Il a tenu bon face aux menaces des puissants, face à l’armée d’occupation syrienne et à ses agents, face à l’invasion palestinienne autrefois. Il n’a pas cédé aux tentations qui ont attiré tant d’aspirants au pouvoir ; il s’est insurgé, porté par un rêve hérité d’une éducation patriotique et d’une foi dans la permanence du pays et la sacralité de son identité. Ce rêve ne l’a jamais quitté au long de sa vie politique, au point d’obséder les forces mandataires et leurs relais locaux. Ils l’ont jeté dans les ténèbres d’une prison pour l’anéantir et étouffer son projet d’un État souverain, fort, à l’abri des traîtres qui gravissent les échelons grâce à des faveurs extérieures, et qui s’acquittent de leur dette en livrant le pays à des hérésies hybrides importées. Mais la prison a irradié la liberté.

Samir Geagea, le combattant, s’est tenu responsable devant lui-même et devant l’Histoire, pour la réalisation du projet étatique dans un pays ballotté par les forces centrifuges. Il a vu un Liban déchiré, tenu en otage par des équilibres acrobatiques, dont plusieurs dirigeants ont perdu l’identité, jusqu’à presque se dissoudre dans l’espace des autres. Il a osé, s’est insurgé, a résisté, sans craindre le déséquilibre des forces, convaincu que l’œil pouvait défier l’aiguille. Face à sa révolte d’acier, le tuteur est tombé et le complot contre le Liban s’est effondré : un complot visant à substituer à son existence un autre être, à le rattacher à une entité voisine rivale, ou à en faire un présent offert sur la table des négociations internationales.

Le combat de Samir Geagea a réussi à mettre sur la table, intérieurement et extérieurement, un plan pour l’avènement d’un État fort, moderne, organisé, souverain, maître de ses décisions et intégré dans son environnement. Il a aussi réussi à faire participer des ministres chargés de mettre en œuvre un programme de réformes visant à corriger les dysfonctionnements administratifs, fondé sur la justice et le droit. Geagea a toujours exprimé ses aspirations sans détour, provoquant l’inquiétude chez proches et lointains, mais il a su gagner la confiance des justes qui voyaient en lui l’espoir d’un État tant attendu. De nombreuses factions éprises de paix et de bien-être se sont regroupées autour de lui. Même certains de ses adversaires traditionnels ont salué son intégrité et l’engagement de ses représentants.

Samir Geagea s’est distingué par sa sincérité, son patriotisme, sa défense de la vérité, sa parole audacieuse et sa lutte empreinte de fierté. Beaucoup l’ont suivi par conviction, non par soumission. Il les a confrontés à la vérité, a dit tout haut ce qu’ils taisaient, leur redonnant foi en ce qu’ils avaient perdu : la patrie, l’État. Il n’a jamais eu de double discours. Son absolue transparence et sa manière franche d’aborder les questions, grandes et petites, ont réveillé la conscience nationale des citoyens et leur sentiment d’appartenance à un pays libre et souverain.

Son projet a longtemps perturbé ceux qui, aujourd’hui encore, concoctent un projet opposé pour le Liban : le transformer en arène explosive livrée aux affrontements régionaux, permettant à certains corrompus bien connus, en l’absence de loi, de servir leurs intérêts en s’enrichissant illégitimement.

Tout au long de sa vie militante, Samir Geagea a constamment réclamé que l’État retrouve sa dignité bafouée, que le Liban soit délivré de l’hémorragie, du désespoir et des pièges récurrents. Il a poursuivi son projet d’imposer l’autorité de la loi sur tout le territoire, avec tout ce que cela implique de puissance et de respect, notamment que l’État soit seul à détenir les armes et à décider de la guerre, de la paix et des relations extérieures. Cela signifie, en somme, une confrontation entre un droit incontestable et un complot barbare hybride visant l’annihilation du pays.

Le plus noble des combats menés – et toujours mené – par Samir Geagea est de bâtir la patrie dans les cœurs et les esprits, de protéger l’État contre l’effondrement. Il a ainsi vaincu les gangs paralysant le pouvoir, défait les promoteurs du chaos et de la corruption, et élevé l’étendard de la fidélité au Liban, uniquement. C’est pourquoi nous devons dire, à cet homme à la silhouette élancée et au front altier : Quelle noble cause tu proclames, en un temps où les gens de bien sont le vrai repère du Liban.

https://www.lebanese-forces.com/2025/04/29/%d8%ac%d8%b9%d8%ac%d8%b9-357

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