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Exclusive – Syrian Displacement in Lebanon: A Ticking Time Bomb Worsening

Amid ongoing debates over reform agendas and the disarmament of Hezbollah, another crisis looms on the horizon, one no less dangerous or impactful for Lebanon: the continuous Syrian displacement. While the Lebanese authorities are preoccupied with pressing internal and external issues, the matter of organizing Syrian asylum seems to be slipping down the list of priorities. This issue has grown increasingly complex due to recent developments in the Syrian coastal region, which have triggered a new wave of displacement, adding to the already significant number of Syrians in Lebanon and further straining the state’s limited resources.

Daily reports issued by crisis monitoring rooms reveal the scale of new arrivals. From March 10 until the date of this report, the Akkar governorate alone has received 4,515 displaced families, including 172 Lebanese families, bringing the total number of new arrivals to 22,331 individuals. These individuals have been distributed across 28 towns and villages throughout Akkar, highlighting the widespread nature of this latest wave and its impact on host communities.

Sources monitoring the displacement issue told the Lebanese Forces website, “These new figures come on top of the already large number of Syrian refugees who have sought refuge in Lebanon since the onset of the Syrian crisis. Despite the fall of the Assad regime, many of these refugees remain in Lebanon and have not returned home. The lack of an accurate count of the total number of displaced Syrians in Lebanon is a source of serious concern, as it makes it difficult to assess actual needs and allocate resources effectively.”

The sources added: “The continued influx and accumulation of Syrian displaced persons in Lebanon pose a multifaceted challenge. Economically, it places additional strain on the already crumbling infrastructure and scarce natural resources, in addition to intensifying competition for limited job opportunities. Socially, concerns are mounting over tensions between host communities and displaced populations, especially under the severe economic hardship Lebanon is facing. On the security front, the crisis raises issues regarding border control and the impact of displacement on internal stability.”

According to the sources, “The Syrian displacement crisis in Lebanon remains a ticking time bomb threatening to worsen the country’s already fragile situation. While the authorities are preoccupied with other matters, it is crucial to urgently and systematically address the issue of organizing Syrian displacement and to establish a clear strategy for dealing with its growing consequences. The absence of effective action in this direction will only lead to further complications and a deepening crisis on multiple levels.”


Exclusif – Le déplacement syrien au Liban : une bombe à retardement qui s’aggrave

Au milieu des débats en cours sur les réformes et le désarmement du « parti », une autre crise, tout aussi grave et menaçante pour le Liban, se profile à l’horizon : celle du déplacement syrien continu. Alors que les autorités libanaises sont absorbées par des dossiers urgents internes et externes, la question de la gestion de l’asile syrien semble reléguée au second plan. Cette question devient de plus en plus complexe à la lumière des récents développements survenus sur la côte syrienne, qui ont entraîné une nouvelle vague de déplacement, s’ajoutant aux nombreux Syriens déjà présents au Liban, aggravant ainsi la pression sur un État aux ressources limitées.

Les rapports quotidiens émanant des cellules de suivi de la crise humanitaire révèlent l’ampleur des nouveaux flux. Depuis le 10 mars dernier jusqu’à la date du présent rapport, le gouvernorat d’Akkar a accueilli à lui seul 4 515 familles déplacées, dont 172 familles libanaises, portant le total à 22 331 personnes. Ces déplacés se sont répartis dans 28 villes et villages d’Akkar, ce qui illustre l’ampleur de cette nouvelle vague et son impact sur les communautés hôtes.

Des sources proches du dossier ont déclaré au site des Forces libanaises : « Ces chiffres viennent s’ajouter au grand nombre de réfugiés syriens ayant fui vers le Liban depuis le début de la crise en Syrie. Malgré la chute du régime Assad, beaucoup de ces réfugiés sont restés au Liban et ne sont pas retournés chez eux. L’absence d’un recensement précis du nombre total de déplacés syriens au Liban suscite de vives inquiétudes, car elle complique l’évaluation des besoins réels et la répartition efficace des ressources. »

Les mêmes sources ajoutent : « L’afflux continu des déplacés syriens et l’accumulation de leur nombre au Liban constituent un défi à multiples facettes. Sur le plan économique, cela accentue la pression sur des infrastructures déjà délabrées et des ressources naturelles limitées, en plus de créer une concurrence accrue pour les rares opportunités d’emploi. Sur le plan social, les tensions entre communautés hôtes et déplacés sont de plus en plus redoutées, en particulier dans un contexte économique extrêmement difficile pour le Liban. Sur le plan sécuritaire, cela pose des défis liés au contrôle des frontières et à l’impact du déplacement sur la stabilité intérieure. »

Selon ces sources, « La crise du déplacement syrien au Liban demeure une véritable bombe à retardement menaçant d’aggraver encore davantage une situation déjà fragile. Alors que les autorités se concentrent sur d’autres dossiers, il devient impératif d’accorder une attention urgente et méthodique à la question de la régulation de ce déplacement et de mettre en place une stratégie claire pour faire face à ses conséquences grandissantes. L’absence d’actions efficaces dans ce domaine ne fera qu’aggraver la complexité de la crise à tous les niveaux. »

https://www.lebanese-forces.com/2025/04/17/النزوح-السوري-11

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