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Geagea to General Security: We do not want a police state that considers every citizen suspicious

A statement was issued by the head of the Lebanese Forces party, Samir Geagea, as follows:
While we fully appreciate the efforts made by the General Security on multiple fronts, some branches of the General Security have recently adopted a series of inexplicable measures that classify any Lebanese citizen as a traitor until proven otherwise, and which disrupt the normal lives of citizens. This is happening at a time when General Security could be carrying out its duties in the best possible manner—effectively but without taking a police-state approach, without intimidating citizens or interfering in their daily lives.

The latest incident in this regard was the raid on journalist Wissam Saadeh’s home, during which his passport, phone, and personal computer were confiscated, without him being given any explanation as to the motives behind the move. In recent weeks, there have also been several cases of Lebanese citizens being stopped at the airport, whether arriving in or leaving Lebanon, without prior notice, and having their belongings and passports seized. These actions disrupted their lives, as many had scheduled appointments abroad or in Lebanon. All of this happened simply because some departments within General Security had certain suspicions about these individuals.

We in the Lebanese Forces are among the strongest advocates for building a real state in Lebanon. But this requires, first and foremost, that it not be a police state and that it take into account the interests of Lebanese citizens. For example, if there are suspicions about a citizen, why not summon them openly during the day to General Security and request what needs to be requested, instead of ambushing them at home or at Beirut airport, disrupting their life or business trip—only for it to later become clear that the accusation was baseless?

Treating every Lebanese citizen as a suspected agent until proven otherwise is completely unacceptable. We call on the Minister of Interior and the Director General of General Security to intervene and rectify this situation. While we reiterate our appreciation for the efforts of this agency on multiple levels and thank them for their work, these efforts should not be wasted through measures that could easily be replaced by alternative methods.


Geagea à la Sûreté générale : Nous ne voulons pas d’un État policier qui considère chaque citoyen comme suspect

Le président du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a publié la déclaration suivante :
Tout en exprimant notre pleine appréciation des efforts déployés par la Sûreté générale sur plusieurs plans, certaines de ses unités ont récemment pris une série de mesures incompréhensibles qui placent tout citoyen libanais dans la case de la trahison jusqu’à preuve du contraire, perturbant ainsi la vie normale des citoyens. Et cela alors que la Sûreté générale pourrait parfaitement accomplir ses missions de la meilleure manière possible, sans approche policière, sans intimider les citoyens ni entraver leur quotidien.

Le dernier exemple en date est la perquisition du domicile du journaliste Wissam Saadé, au cours de laquelle son passeport, son téléphone et son ordinateur personnel ont été confisqués, sans qu’il ne soit informé des raisons sous-jacentes à cette action. De même, plusieurs incidents ont récemment été signalés à l’aéroport, où des citoyens libanais ont été interceptés à leur arrivée ou à leur départ, sans avertissement préalable, et leurs effets personnels ainsi que leurs passeports ont été saisis, perturbant leur vie et leurs engagements à l’étranger ou au Liban, simplement parce que certaines unités de la Sûreté générale nourrissaient des soupçons à leur égard.

Nous, aux Forces libanaises, sommes parmi les premiers à réclamer et à œuvrer chaque jour pour l’instauration d’un véritable État au Liban. Mais cela suppose avant tout qu’il ne s’agisse pas d’un État policier, et qu’il tienne compte des intérêts des citoyens libanais. Par exemple, s’il y a des soupçons concernant un citoyen, pourquoi ne pas le convoquer ouvertement et en plein jour à la Sûreté générale pour lui demander ce qu’il faut, au lieu de le piéger à son domicile ou à l’aéroport de Beyrouth, et de perturber sa vie ou son voyage d’affaires, pour qu’on découvre ensuite que l’accusation n’était fondée sur rien ?

Considérer chaque citoyen libanais comme un agent suspect jusqu’à preuve du contraire et le traiter comme tel est absolument inacceptable. Nous appelons le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la Sûreté générale à intervenir pour corriger cette situation. Tout en réitérant notre reconnaissance pour les efforts de ce service sur plusieurs plans et en le remerciant pour son travail, ces efforts ne doivent pas être compromis par des mesures qui pourraient être remplacées par d’autres moyens.

https://www.lebanese-forces.com/2025/05/30/سمير-جعجع-32

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