Exclusive – Municipal Candidates: “The Polling Companies Fooled Us”
Amid the heated election campaigns, many candidates sought to “predict the future” and gauge their chances of earning voters’ trust. To this end, a large number turned to specialized companies conducting statistics and opinion polls, hoping to obtain accurate results to guide their campaign efforts effectively. However, these hopes were soon dashed and turned into bitter disappointment. When the final results were announced, most of the candidates who had relied on these companies were shocked by the stark discrepancy between the forecasts they had been given and the reality they faced.
According to several candidates who were “deceived” by polling companies, the issue was not merely a natural margin of error in the statistical process. Instead, it went far beyond that, reflecting a fundamental failure in the work of these firms, or worse, deliberate “misleading.”
Testimonies from many candidates revealed suspicious and unprofessional practices. In some areas, it was found that polling companies did not even bother to conduct actual field surveys. Instead, they simply provided imaginary numbers and forecasts with no solid basis. The only goal, it seems, was to exploit the candidates’ need for this information and charge exorbitant sums for “services” that were never delivered.
The damage was not limited to the financial aspect; it also affected the morale and psychology of the candidates. Many built high hopes and entire electoral strategies based on those “false” statistics, only to find themselves facing completely different outcomes. This left them feeling frustrated and angry at the manipulation of their political future and efforts. As some bluntly said, “We were taken for a ride!”
Other “shocked” candidates went so far as to describe what happened as a scandal, calling on the state to investigate the credibility of these companies, no one knows how they operate or what their actual capacity to conduct polling really is.
Meanwhile, some candidates considered what happened an outright fraud by certain companies. Not only did they provide inaccurate and fabricated numbers, but they also delivered false information about opponents, only to later find out that the company had been paid by those very opponents to mislead their competition.
Exclusif – Candidats municipaux : “Les sociétés de sondage nous ont dupés”
En pleine effervescence des campagnes électorales, de nombreux candidats ont cherché à « anticiper l’avenir » et à évaluer leurs chances de gagner la confiance des électeurs. Pour ce faire, beaucoup ont eu recours à des entreprises spécialisées dans les statistiques et les sondages d’opinion, dans l’espoir d’obtenir des résultats précis pour orienter efficacement leurs efforts électoraux. Mais ces espoirs se sont rapidement évaporés et ont laissé place à une amère déception. À l’annonce des résultats finaux, la majorité des candidats ayant fait appel à ces sociétés ont été stupéfaits par l’écart flagrant entre les prévisions reçues et la réalité.
Selon plusieurs candidats qui affirment avoir été « trompés » par les sociétés de sondage, il ne s’agissait pas simplement d’une marge d’erreur naturelle dans le processus statistique, mais d’un écart fondamental révélant une incompétence manifeste, voire pire : une véritable « désinformation ».
Les témoignages de nombreux candidats ont mis en lumière des pratiques douteuses et non professionnelles. Dans certaines régions, il est apparu que les sociétés de sondage n’avaient même pas pris la peine de réaliser des enquêtes de terrain. Elles se contentaient de fournir des chiffres et des prévisions fictifs, sans aucun fondement solide. Leur seul objectif semblait être de profiter du besoin des candidats pour leur soutirer des sommes importantes en échange de « services » jamais rendus.
Les conséquences n’étaient pas uniquement financières ; elles ont aussi profondément affecté le moral et le psychisme des candidats. Nombreux sont ceux qui ont fondé de grands espoirs et élaboré des stratégies électorales complètes sur la base de ces statistiques « mensongères », pour se retrouver au final face à des résultats totalement opposés. Cela a suscité chez eux un sentiment de frustration et de colère, face à ce qu’ils considèrent comme une manipulation de leur avenir politique. Certains l’ont dit sans détour : « On s’est fait avoir ! »
D’autres candidats, tout aussi « choqués » par les résultats, sont allés jusqu’à qualifier ce qui s’est passé de scandale, appelant l’État à vérifier la crédibilité de ces sociétés dont on ignore tout sur le mode de fonctionnement et la réelle capacité à mener des sondages.
Par ailleurs, certains ont dénoncé une véritable escroquerie de la part de certaines entreprises, accusées non seulement de fournir des chiffres faux et imaginaires, mais aussi de livrer des informations erronées sur les adversaires, pour découvrir ensuite que ces sociétés avaient été rémunérées par lesdits adversaires pour induire leurs rivaux en erreur.
En pleine effervescence des campagnes électorales, de nombreux candidats ont cherché à « anticiper l’avenir » et à évaluer leurs chances de gagner la confiance des électeurs. Pour ce faire, beaucoup ont eu recours à des entreprises spécialisées dans les statistiques et les sondages d’opinion, dans l’espoir d’obtenir des résultats précis pour orienter efficacement leurs efforts électoraux. Mais ces espoirs se sont rapidement évaporés et ont laissé place à une amère déception. À l’annonce des résultats finaux, la majorité des candidats ayant fait appel à ces sociétés ont été stupéfaits par l’écart flagrant entre les prévisions reçues et la réalité.
Selon plusieurs candidats qui affirment avoir été « trompés » par les sociétés de sondage, il ne s’agissait pas simplement d’une marge d’erreur naturelle dans le processus statistique, mais d’un écart fondamental révélant une incompétence manifeste, voire pire : une véritable « désinformation ».
Les témoignages de nombreux candidats ont mis en lumière des pratiques douteuses et non professionnelles. Dans certaines régions, il est apparu que les sociétés de sondage n’avaient même pas pris la peine de réaliser des enquêtes de terrain. Elles se contentaient de fournir des chiffres et des prévisions fictifs, sans aucun fondement solide. Leur seul objectif semblait être de profiter du besoin des candidats pour leur soutirer des sommes importantes en échange de « services » jamais rendus.
Les conséquences n’étaient pas uniquement financières ; elles ont aussi profondément affecté le moral et le psychisme des candidats. Nombreux sont ceux qui ont fondé de grands espoirs et élaboré des stratégies électorales complètes sur la base de ces statistiques « mensongères », pour se retrouver au final face à des résultats totalement opposés. Cela a suscité chez eux un sentiment de frustration et de colère, face à ce qu’ils considèrent comme une manipulation de leur avenir politique. Certains l’ont dit sans détour : « On s’est fait avoir ! »
D’autres candidats, tout aussi « choqués » par les résultats, sont allés jusqu’à qualifier ce qui s’est passé de scandale, appelant l’État à vérifier la crédibilité de ces sociétés dont on ignore tout sur le mode de fonctionnement et la réelle capacité à mener des sondages.
Par ailleurs, certains ont dénoncé une véritable escroquerie de la part de certaines entreprises, accusées non seulement de fournir des chiffres faux et imaginaires, mais aussi de livrer des informations erronées sur les adversaires, pour découvrir ensuite que ces sociétés avaient été rémunérées par lesdits adversaires pour induire leurs rivaux en erreur.