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Today’s Opinion:
30-4-2025
Two days ago, Sheikh Naim Qassem appeared to declare that he has made his decision not to hand over weapons, not to engage in any bilateral dialogue on the matter, and not to commit to any timeline for disarmament or for the dialogue, until Israel withdraws, returns the captives, and reconstruction efforts are put on track. However, in contrast to this stance, three key positions emerged yesterday:
• First, President Joseph Aoun affirmed that “the decision to ensure the exclusive possession of weapons by the state is irreversible, as it enjoys broad support from the Lebanese people and from sisterly and friendly countries. Disarmament will not lead to security instability in the country but will be achieved through dialogue with stakeholders who are also keen on stability, civil peace, and the role of the central state. The developments in the region still support the pursuit of peaceful solutions, even if they require some time to avoid potential pitfalls.”
• Second, Prime Minister Nawaf Salam confirmed that the state has made a clear decision to monopolize arms based on the ministerial statement which the “Hezb” itself had voted in favor of.
• Third, government sources revealed that “the army has raided more than 500 sites belonging to the ‘Hezb’ south and north of the Litani River and in Beirut’s southern suburbs.” The official sources deliberately disclosed these field operations on the eve of today’s visit to Beirut by General Jasper Jeffers, head of the international monitoring commission overseeing the ceasefire. The disclosure was intended to emphasize that the raids are not limited to the area south of the Litani but are taking place across all of Lebanon.
It is worth noting that the emphasis on exclusive state control over weapons has become a constant in Lebanon’s official discourse. Not a day passes without a reiteration that the decision to monopolize arms has been made. This emphasis is directed both externally and internally, particularly toward the “Hezb,” which now stands alone domestically. None of the political forces or sectarian groups speak anymore of what was once called “the resistance.” As a result, its local support system has collapsed, its geographic boundaries have fallen, and most of its military structure has been destroyed.
The position of Sheikh Naim and all statements issued by the “Hezb” contradict the Taif Agreement, international resolutions, the ceasefire agreement, and the letter and spirit of the official stance expressed by President Joseph Aoun, that the decision to grant the state exclusive control over arms has been made.
Although it is usually unwise to make definitive statements in politics, it becomes permissible when facts speak for themselves: the “Hezb’s” weapons have effectively come to an end due to military, geographic, regional, international, and national developments. It is now just a matter of time. Regardless of the “Hezb’s” public opinions, whether linked to U.S.-Iranian negotiations or to gradually accustoming its base to the new reality to avoid a shock that could lead to deep divisions and open conflict, Lebanon has entered a new national phase.
The faster the “Hezb ” moves to end its armed project, the faster reconstruction can begin and the daily killing of its cadres can stop. The time factor, once in favor of the axis of resistance and its strategic weapons, has now turned against it and become its strategic adversary. Any delay in ending this project will come at the party’s own expense

Point du jour :

30-04-2025

Il y a deux jours, le cheikh Naïm Qassem a déclaré qu’il avait pris la décision de ne pas remettre les armes, de ne participer à aucun dialogue bilatéral à ce sujet et de ne s’engager sur aucun calendrier de désarmement ou de dialogue, tant qu’Israël ne se sera pas retiré, n’aura pas libéré les captifs et que les efforts de reconstruction ne seront pas engagés. Cependant, trois positions clés sont apparues hier en contraste avec cette posture :

• Premièrement, le président Joseph Aoun a affirmé que « la décision d’assurer le monopole des armes par l’État est irréversible, car elle bénéficie d’un large soutien du peuple libanais ainsi que des pays frères et amis. Le désarmement ne conduira pas à une instabilité sécuritaire dans le pays, mais sera réalisé par le biais d’un dialogue avec les parties concernées, également soucieuses de stabilité, de paix civile et du rôle de l’État central. Les évolutions régionales soutiennent encore la recherche de solutions pacifiques, même si elles nécessitent un certain temps pour éviter des écueils potentiels. »

• Deuxièmement, le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que l’État a pris une décision claire de monopoliser les armes, sur la base de la déclaration ministérielle que le « Hezb » lui-même avait approuvée.

• Troisièmement, des sources gouvernementales ont révélé que « l’armée a mené des raids sur plus de 500 sites appartenant au ‘Hezb’, au sud et au nord du fleuve Litani ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth. » Ces sources officielles ont délibérément divulgué ces opérations de terrain à la veille de la visite à Beyrouth du général Jasper Jeffers, chef de la commission internationale de surveillance du cessez-le-feu. Cette révélation visait à souligner que les raids ne se limitent pas à la zone au sud du Litani, mais s’étendent à l’ensemble du Liban.

Il convient de noter que l’insistance sur le monopole des armes par l’État est devenue une constante dans le discours officiel libanais. Pas un jour ne passe sans qu’il ne soit réaffirmé que la décision de confier à l’État seul la détention des armes a été prise. Cette insistance s’adresse tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, et en particulier au « Hezb », qui se retrouve désormais seul sur le plan intérieur. Aucune force politique ou confessionnelle ne parle plus de ce qui était autrefois appelé « la résistance ». Par conséquent, son système de soutien local s’est effondré, ses frontières géographiques sont tombées et la majeure partie de sa structure militaire a été détruite.

La position du cheikh Naïm et toutes les déclarations émises par le « Hezb » sont en contradiction avec l’Accord de Taëf, les résolutions internationales, l’accord de cessez-le-feu, ainsi qu’avec la lettre et l’esprit de la position officielle exprimée par le président Joseph Aoun, selon laquelle la décision de confier exclusivement les armes à l’État a été prise.

Bien qu’il soit généralement imprudent d’émettre des déclarations définitives en politique, cela devient permis lorsque les faits parlent d’eux-mêmes : les armes du « Hezb » ont effectivement pris fin à cause des développements militaires, géographiques, régionaux, internationaux et nationaux. Ce n’est plus qu’une question de temps. Indépendamment des prises de position publiques du « Hezb », qu’elles soient liées aux négociations irano-américaines ou à une volonté d’habituer progressivement sa base à la nouvelle réalité pour éviter un choc pouvant provoquer des divisions profondes et un conflit ouvert, le Liban est entré dans une nouvelle phase nationale.

Plus vite le « Hezb » mettra fin à son projet armé, plus vite la reconstruction pourra commencer et les assassinats quotidiens de ses cadres cesseront. Le facteur temps, autrefois en faveur de l’axe de la résistance et de ses armes stratégiques, s’est désormais retourné contre lui et est devenu son adversaire stratégique. Tout retard dans la fin de ce projet se fera aux dépens du parti lui-même.

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