Exclusive – The Pope Who Corrected Humanity’s Course (Dr. Michel Chammai)
For us as Christians first, and as humans second, the sanctity of the Pope of Peace is a matter beyond debate, for this man succeeded in elevating human nature to the divine path set by God for our lives. His contribution is evident through the “Document on Human Fraternity” which he signed with the Grand Imam of Al-Azhar. This document restored brotherhood among humans, stripping away the image of man as a predatory wolf seeking to destroy his brother to secure his own existence, void of humaneness.
Pope Francis, the Pope of Brotherhood and Peace, succeeded throughout his papal journey in gathering humanity around the values of love, brotherhood, and peace. He reestablished the brotherly bond, healing the bleeding wound of humanity that dates back to Cain and Abel, the two brothers who killed humanity within themselves, created in the image of a God who embodies humanity. Humanity thus lost the divine trait that aspired to its fulfillment and began striving merely to reclaim its own human nature.
In short, Pope Francis succeeded in restoring wounded human dignity throughout his papacy. He re-consecrated the values of peace and human brotherhood, far from the distortions that shook humanity’s path and favored the culture of death over the culture of life, life that God created man to live with dignity, pride, love, and peace. Sadly, the culture of death and violence was even preached in the name of God and religion, shaping generations to embrace such a grim future.
Pope Francis, through upholding the culture of life and dignity, confronted and defeated the advocates of death, saving humanity from plunging into ideological darkness. He reinstated humanity’s royal status by reminding human reason of the Heavenly Kingdom, a kingdom that begins with the culture of life and good deeds here in this mortal world, leading ultimately to the divine harbor.
Moreover, Pope Francis is also credited for resisting the commodification of Christian faith and its submersion into digitalization — a world where human beings became mere numbers, losing the supreme value that God intended for them. His efforts led to waves of faith in historically atheist or communist countries, like France in Europe or China in Asia.
In addition, amidst a wave of moral decline, Pope Francis sought to salvage what remained of human dignity despite fierce criticism. Yet he never surrendered. Instead, he persevered in his human and brotherly mission, guiding humanity from sin, lust, and death toward life and divine-human union. Through him, humanity regained its brotherhood and reconciliation, bringing back the language of peace over that of war. Though wars persist, the culture of peace, life, and love once again headlines intellectual discussions and policymaking among world leaders.
Faith also made a powerful return to Europe, once considered a secular continent; churches, once mere tourist attractions, are now filled with faithful worshippers who rediscover spiritual awe.
Yes, this is Pope Francis, the one who taught us to confront hatred with love, war with peace, discord with harmony. His legacy will endure beyond his lifetime because he established a new path for humanity based on peace and respect for human dignity. History will remember him as the “Man of Peace” in a world ravaged by war, a man who taught generations how to love, how nations can bring prosperity, peace, and stability to their people.
Pope Francis will forever be etched in the memory of generations because he spoke their language and even created a new language of faith, tolerance, love, and brotherhood, a language fit for eternity. Yet, we humans must learn this language, which we can only master if we recognize and embrace our differences and brotherhood. Only then can we build the future world Pope Francis envisioned.
The ultimate challenge remains: can we truly walk the path Pope Francis charted for us? More importantly, can we safeguard his human vision of restoring humanity’s course toward God’s salvific project? Are we capable of relinquishing our destructive pride and embracing Franciscan humility to strip ourselves of sin, hatred, and war, to reveal the pure truth that Pope Francis fought for within us?
This is the path of salvation: either we become Franciscans in spirit or we stray from the correct path of humanity that Pope Francis so successfully redirected. Are we ready to dare “Franciscan-ly” where others have not even dared humanly?
Exclusif – Le Pape qui a rectifié le cours de l’humanité (Dr Michel Chammai)
Pour nous, chrétiens d’abord, et humains ensuite, la sainteté du Pape de la Paix est incontestable, car cet homme a réussi à élever l’humanité de l’homme jusqu’à la divinité que Dieu a tracée pour notre existence. On en témoigne par le “Document sur la Fraternité humaine” signé avec le Grand Imam d’Al-Azhar, rétablissant la fraternité entre les hommes et arrachant à l’homme cette image de loup sauvage détruisant son frère pour assurer sa propre survie, déshumanisée.
Le pape François, Pape de la fraternité et de la paix, a su, tout au long de son pontificat, rassembler l’humanité autour des valeurs d’amour, de fraternité et de paix. Il a restauré le lien fraternel et tenté de panser la blessure saignante de l’humanité, ouverte depuis l’histoire de Caïn et Abel, ces frères ayant détruit l’image de Dieu en eux. Ainsi, l’homme a perdu son élan divin et ne cherche plus aujourd’hui qu’à retrouver son humanité.
En résumé, le pape François a réussi à restaurer la dignité humaine blessée. Il a consacré à nouveau les valeurs de la paix et de la fraternité, loin des dérives qui ont ébranlé l’itinéraire de l’homme, préférant la culture de la mort à celle de la vie, cette vie que Dieu avait destinée à l’homme dans la dignité, la noblesse, l’amour et la paix. Ainsi, la culture de la mort et du meurtre, prêchée au nom de Dieu et de la religion, est devenue le fondement de générations futures, promettant un avenir sombre.
En instaurant la culture de la vie et de la dignité, le pape François a réussi à contrecarrer les partisans de la mort, sauvant l’humanité d’un monde plongé dans les ténèbres idéologiques. Il a redonné à l’homme sa nature royale, réintroduisant l’idée du Royaume céleste comme commencement sur terre, à travers les œuvres de vie et de bonté.
De plus, il faut reconnaître que le pape François a résisté à la réduction du christianisme à une simple donnée numérique, à une ère où l’homme devient un numéro, perdant l’importance capitale que Dieu avait voulue pour lui. Ce combat s’est concrétisé par des vagues de foi renaissantes dans des pays autrefois dominés par l’athéisme ou le communisme, comme la France en Europe ou la Chine en Asie.
Face à une vague de décadence morale, le pape François a tenté de récupérer ce qu’il restait d’humanité dans l’homme déchu. Malgré les critiques sévères, il n’a jamais renoncé, poursuivant son combat humanitaire et fraternel jusqu’au bout. Grâce à lui, l’humanité a pu retrouver sa fraternité et sa réconciliation, permettant au langage de la paix de l’emporter sur celui de la guerre. Bien que les conflits persistent, la culture de la paix, de la vie et de l’amour est revenue au cœur des débats et des projets politiques dans le monde.
La foi a aussi repris sa place en Europe, transformant les églises, autrefois désertées et devenues musées, en lieux de culte vivants et vibrants de spiritualité.
Oui, tel est le pape François, celui qui nous a enseigné à répondre à la haine par l’amour, à la guerre par la paix, au conflit par la concorde. Son parcours sera éternel car il a bâti un nouvel itinéraire pour l’humanité, fondé sur la paix et la dignité humaine. L’histoire retiendra qu’il fut l’“Homme de la Paix” dans un monde agité par les guerres, un homme qui a enseigné aux générations à s’aimer, et aux nations à devenir des artisanes du bonheur de leurs peuples.
Le pape François restera dans la mémoire collective, car il a su parler la langue des générations, mieux encore : il a façonné un langage de foi, de tolérance, d’amour et de fraternité, valable jusqu’à la fin des temps. Mais il nous appartient, à nous humains, d’apprendre cette langue, que nous ne maîtriserons que si nous acceptons nos différences dans l’esprit de fraternité. C’est ainsi que nous bâtirons le monde futur que le pape François a voulu construire.
Le grand défi est désormais de savoir si nous pourrons suivre ce chemin qu’il a tracé. Et surtout, pourrons-nous préserver sa vision humaine, redonnant à l’homme la trajectoire qui mène à Dieu pour accomplir son projet de salut ? Serons-nous capables d’abandonner notre orgueil destructeur pour adopter l’humilité franciscaine, afin de déchirer les voiles du péché, de la haine et de la guerre, et de retrouver la vérité nue pour laquelle le pape François a tant combattu ?
Telle est notre voie de salut : être franciscains dans l’esprit, ou manquer le chemin de l’humanité que le pape François a magistralement redressé. Aurons-nous le courage d’oser “à la manière franciscaine” là où d’autres n’ont même pas osé humainement ?